Quand l’Europe rêvait de ses propres ailes

Quand l’Europe rêvait de ses propres ailes

À la fin des années 1970, le CNES développa un projet d’avion spatial, planeur hypersonique à ailes delta, rattaché à la fusée Ariane et censé offrir un moyen indépendant pour envoyer des Européens sur les basses orbites : le programme Hermès. Européanisé en 1987, ce programme fut finalement abandonné au lendemain de la Conférence de Grenade, en 1992.



Performance artistique en apesanteur

Le 18 février 2017, à bord de la Station Spatiale Internationale, Thomas Pesquet a découpé et assemblé deux feuilles de papier pour faire émerger le mot « Moi ». Il réalisait ainsi Télescope intérieur, une œuvre pensée par l’artiste brésilien, Eduardo Kac.



La fusée entre guerre et paix

Ayant récemment fait ré-émerger des apparitions de la fusée sur cette période, l’actualité culturelle donne l’occasion de noter quelques usages qui pour être tous liés à l’exploration spatiale n’en sont pas moins divers. De promoteurs du voyage dans l’espace à des partis politiques, en passant par des artistes, les différents acteurs qui se saisissent de la fusée contribuent à constituer la gamme des significations et connotations de l’objet.



Le ciel de l’Antiquité à nos jours

Des textes classiques et modernes ayant inspiré la pratique de physiciens, cosmologues, historiens et philosophes du XXIe siècle sont regroupés en un recueil dirigé par l’astrophysicien Jean-Philippe Uzan. L’entremêlement de voix ainsi créé est une invitation à découvrir des textes originaux, à relire de grands classiques et à poursuivre des discussions entre astronomie, cosmologie et littérature contemporaines.



Au Clair de la Terre

L’illustration des mondes extraterrestres représente un exemple particulier de l’histoire de l’image. Elle permet de comprendre sur quels canons s’est construite notre vision du cosmos depuis le XIXe siècle jusqu’au milieu des années 1990 et comment notre regard, projeté hors des sentiers terrestres, a permis d’établir cet « exotisme cosmique » dont parle Peter Szendy. Elsa de Smet présente ici l’argument développé dans un article paru dans la revue « Images re-vues ».